Presse de L'Homme aux Loups

Deux comédiens et une violoncelliste, avec un simple voile ou une cape, alternent rôles, jeux et théâtre d’ombres grâce à une ingénieuse scénographie. Une alliance réussie de musiques, de belles images et d’un texte puissant.
Françoise Sabatier-Morel  9/15 avril 2014

Force des mots et force des images
pour ce spectacle de la Compagnie
du Chameau (…) Sobriété du décor et des costumes pour laisser toute la place aux voix des trois conteurs.
La partition musicale comme les élégantes projections de papiers découpés concourent avec force à la magie du spectacle.
Véronique Soulé  16 avril 2014

**** Tous les éléments de la tragédie sont réunis mais la sagesse et l'humanité auront raison de la noirceur et de la folie. La compagnie du Chameau propose ici un conte musical envoûtant, plein de psie. La mise en scène repose sur deux comédiens et une violoncelliste qui évoluent dans une scénographie d'ombres chinoises pleine de charme. C'est joli et intelligent, plein de bon sens aussi : une fable porteuse d'espoir à savourer en famille.

Spectacles L'homme aux loups - lamuse


Les Rêveries de Camille Arman – Blog

Spectacle de pure prouesse et ravissement. Sur un texte de satin, la cape du Roi Irawen s’étend, yeux de loups égarés, métaphore de tous les aveuglements. (...)

Ce qui est superbe avec ce spectacle c’est qu’il peut être reçu par le cœur et l’intellect. Par l’enfant en nous et le « grand », qui veut quelque chose de solide à se mettre sous la dent ! 

Saluons la belle présence en scène de Xavier Clion, aussi crédible en doux Roi qu’en persécuteur, la performance de Béatrice Vincent, comédienne aux multiples visages et multiples voix, et meneuse d’ombres, un théâtre entier à elle seule ! Sans oublier. Elisabeth Ulric au violoncelle qui ponctue élégamment du son et de la voix ce conte ciselé fort à propos pour nos temps d’effroi….

Trois interprètes dans une mise en scène astucieuse, délicate, qui sert parfaitement ce conte poétique sur la douleur qui peut transformer l'homme en loup. Un conte pour les enfants à partir de 7 ans et les plus grands jusqu'aux adultes, conquis. Un beau texte illuminé par la magie théâtrale, bravo.
 Lydie-Gisèle Brogi | vivantmag.fr | 28 juillet 2014
Le jeu d’ombre et de lumière permet des effets saisissants. (...) nous sommes transportés dans un monde où la magie, la fantasmagorie et la poésie nous émeuvent. Xavier Clion incarne un roi dont le désespoir nous touche au cœur.  L’Homme aux Loups  est un beau spectacle qui ravira toutes les générations.
Amélie Tschupp | kourandart.com | 24 juillet 2014

NOUS AVONS VU, récemment ...

par Cristina Agosti-Gherban

 

http://assadem.free.fr/selections/avons_vu/recemment.htm

Par un après-midi glacial, nous voilà dans une jolie salle à Levallois-Perret pour voir et entendre cette histoire, à la fois belle et triste, comme il est souvent le cas dans les contes. 
Trois interprètes se partagent les rôles, plusieurs rôles, avec une très grande aisance. 
Le tout ponctué par les apparitions, disparitions derrière l’écran qui tient lieu de décor et où apparaissent, comme par enchantement, des ombres délicates. 
Une histoire qui passe du bonheur à la malédiction, qui mène le roi au désespoir et le fera devenir méchant tout en s’entourant de loups. 
La performance de Xavier Clion, aussi crédible en roi gai et heureux que lorsqu’il joue l’homme cruel et désabusé, donne l’illusion de deux acteurs distincts. Son jeu avec sa cape parsemée des yeux des loups est saisissant. 
Béatrice Vincent campe plusieurs personnages, très divers, avec un grand bonheur. Elle passe avec aisance de la douce reine au messager fier et dur ou à la gentille nourrice, entre autres. 
En ce qui concerne Elisabeth Urlic, elle sait trouver, avec son violoncelle, des musiques qui accompagnent et soulignent la trame de l’histoire, tout en jouant avec simplicité et efficacité le rôle de conteuse. 
Mais n’oublions pas un autre personnage, qui est le théâtre d’ombres, ombres féeriques qui se mêlent au récit et en font partie. 
Malgré le fait que la pièce est a priori pour les enfants à partir de 7 ans, les spectateurs, ce jour-là, étaient majoritairement plus jeunes. 
Mais cela ne les a pas empêchés de suivre, dans un silence meublé d’expectatives, les différentes péripéties de l’histoire. 
« C’était beau, mais j’ai un peu pleuré » dit un petit garçon assis à côté de moi, à son copain. 
Il ne devait pas être le seul !